Domaine des Deux Clés

Histoire du domaine

Gaëlle et Florian Richter se sont installés dans les Corbières en 2012 après avoir acheté 12,5 ha de vignes déjà conduites en agriculture biologique depuis 2001. Gaëlle est bourguignonne et œnologue, Florian est originaire de Dortmund en Allemagne et diplômé d’une école de commerce international des vins. Après avoir vadrouillé à l’étranger pour découvrir d’autres façons de vinifier (Californie, Nouvelle-Zélande, Toscane) et des expériences également en France, ils ont souhaité s’installer en terrasses du Larzac. Ils aimaient les profils de vins de ce secteur, mais l’occasion s’est présentée dans les Corbières.

Le nom du domaine provient de la complémentarité de ce couple avec l’aspect technique géré par Gaëlle et la partie commerciale développée par Florian.

Le terroir

Les Corbières sont un patchwork géologique, 11 terroirs ont été clairement identifiés, ce qui en fait un terrain de jeu formidable pour les géologues du monde entier. Le domaine des deux clés, lui se situe à Fontjoncouse, un des terroirs les plus froids des Corbières, il en résulte des cuvées plus fraîches que dans d’autres secteurs. Les vignes se situent sur des côteaux et plateau entre 250m d’altitude pour les plus basses et 330m pour les plus hautes.

Techniques de production

Gaëlle et Florian font partie de cette nouvelle génération de vignerons des Corbières qui misent avant tout sur la qualité, avec des vins aux extractions maîtrisées et reflétant le terroir des Corbières. Au moment de notre rencontre, les vignerons étaient en train de réaliser la taille, ils pratiquent la taille douce, leur objectif est de faire le moins de blessure à la vigne possible en éloignant la coupure du prochain bourgeon à venir. La durabilité du vignoble est également un point crucial pour le couple, ils réfléchissent au modelage de la vigne pour une longévité maximale du cep. La vendange est manuelle, les raisins sont triés directement sur cep, une sélection drastique des grains est opérée à ce moment-là.

À la cave, la simplicité à la bourguignonne est de mise, sans oublier pour autant le terroir, le seul intrant est le soufre au moment de l’entrée de la vendange au chai. Il n’y a pas d’ajout œnologique, pas même de filtration et de collage, les fermentations se font en présence des levures indigènes. Une attention particulière est apportée au grain des barriques choisies pour ne pas aller trop vers les arômes de torréfaction.